Illegal logging is directly connected to corruption, opacity, weak and unclear laws, compromised officials, and feeble institutions. It devastates communities, destroys the environment, denies tax revenue to governments and can trap countries in a cycle of poverty.
Research increasingly concludes that transparency is a key ingredient as it enables people depending on forests to get the information they need to have a say in decisions affecting them. A new report from Fern presents findings from civil society groups on the implementation of the Voluntary Partnership Agreement (VPA) ‘transparency annexes’ in Cameroon, Central African Republic, Ghana, Liberia, and the Republic of Congo.
The report reveals that implementation of VPAs has resulted in increased transparency including disclosure of information on forest concessions, logging permits, and production volumes. Liberia took important steps to enforce transparency laws and publish information on forest revenues, and Ghana made progress in making permits available in the public domain. Cameroon and the Republic of Congo launched online platforms giving access to some forest data. In the Central African Republic, though, transparency commitments are yet to materialise due to the recent conflict and ensuing instability.
With the information made available, groups working on forest governance have been able to denounce corruption and illegalities in Cameroon, Ghana and Liberia; influence law making in the Republic of Congo; and in some cases hold government and companies to account. In all five countries, however, governments have been slow in fully disclosing the information listed in their VPA transparency annex, and making it widely and systematically available especially to forest communities.
Further progress will depend on stronger political will, and the implementation of key measures, such as robust information management systems and effective communications strategies. To sustain gains, part of the challenge for governance advocates will be to stimulate the release of information and use it to hold governments to account. In that sense, the EU and its Member States have a role to play in supporting effective participation in VPA implementation.
The report is also available as a short presentation.
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De l’ombre à la lumière: Rapport de projet révèle succès de APV dans la lutte contre l’exploitation illégale du bois
L’exploitation illégale du bois est favorisée par la corruption, l’opacité, des lois faibles et peu claires ainsi que par des fonctionnaires et institutions fragilisés. Elle nuit aux communautés, détruit l’environnement, prive l’État de recettes fiscales et peut enfermer les pays dans un cycle vicieux de pauvreté.
Des recherches de plus en plus nombreuses concluent que la transparence est un facteur essentiel pour permettre aux populations tributaires des forêts d’obtenir les informations dont elles ont besoin et avoir leur mot à dire dans les décisions qui les concernent. Ce nouveau rapport de Fern présente le regard des organisations de la société civile sur la mise en œuvre des « annexes sur la transparence » des Accords de partenariat volontaire (APV) au Cameroun, Ghana, Libéria, en République centrafricaine et en République du Congo.
Le rapport révèle que la mise en œuvre des APV a contribué à une transparence accrue à travers la divulgation d’informations sur les concessions forestières, les permis d’exploitation et les volumes produits. Le Libéria a pris des mesures importantes pour faire respecter la législation nationale en matière de transparence et publier des informations sur les revenus tirés de l’exploitation forestière. Au Ghana, des progrès ont été accomplis pour faire en sorte que l’ensemble des permis sont rendus publics. Le Cameroun et la République du Congo ont lancé des plateformes en ligne afin de permettre l’accès à certaines données sur le secteur forestier. En République centrafricaine, en revanche, les engagements en matière de transparence peinent à se matérialiser en raison du récent conflit et de l’instabilité qui a suivi.
Grâce à l’information disponible, les organisations œuvrant en faveur de la gouvernance forestière ont été en mesure de dénoncer la corruption et les pratiques illégales au Cameroun, au Ghana et au Libéria, d’influencer l’élaboration d’une nouvelle loi forestière en République du Congo et dans certains cas, de demander des comptes à leur gouvernement et aux entreprises. Dans les cinq pays, cependant, la divulgation complète par les gouvernements des informations énumérées à l’annexe sur la transparence des APV a été lente, tout comme leur mise à disposition systématique et leur large diffusion, en particulier auprès des communautés forestières.
Des progrès supplémentaires ne seront possibles que moyennant une volonté politique plus forte et des mesures clés telles que la mise sur pied de systèmes de gestion de l’information et de stratégies de communication efficaces. Afin de consolider les acquis, les organisations locales devront encourager la publication d’informations et les utiliser pour demander à leurs gouvernements et aux entreprises de rendre des comptes. L’Union européenne et ses États membres ont donc un rôle important à jouer pour appuyer la participation effective de tous les acteurs clés dans la mise en œuvre des APV.
Le rapport est également disponible en une courte présentation.